Le retour du bitume
Pour le dernier tiers de la distance qui sépare la frontière sino-mongole de la capitale, après Choyr, nous retrouvons le bitume sur 230km. La Mongolie n'a que quelques milliers de km de routes goudronnées tandis que la France pourtant plus de 2 fois plus petite possède près d'un million de km. Nous sommes donc sur un axe majeur du pays. C'est l'occasion pour nous de faire rouler le Trollix dans de meilleures conditions. La contrepartie est la hausse significative du trafic, associée également à une densité qui croit petit à petit. Les yourtes sont plus nombreuses, les villages se rapprochent les uns des autres, on arrive sur une zone au climat plus hospitalier, du moins l'été.
Comme toute bonne route en asphalte, il y a en ce qui nous concerne toutes les 12 minutes une borne qui nous rappelle la lenteur de notre progression (ou bien la rapidité de celle-ci, selon le moral du moment). Le retour de ces bornes nous permet de découvrir la distance déjà parcourue depuis la frontière, sur une route virtuelle bien sûr car encore en construction dans le sud. Notre trajet réel est d'ailleurs de toutes façons plus long car nous avons rejoint quelques villages pour les nécessités du ravitaillement. On décide malgré tout de fêter notre 1000e km à la borne 500, après les 500 premiers km effectués en Chine. Un symbole qui montre la faisabilité de notre voyage mais sur lequel on ne s'est pas trop attardé car la pluie menaçait et le vent nous empêchait d'allumer une bougie !